Max Graire : tatoueur et dessinateur, un parcours entre street art et culture pop

Max Graire : tatoueur et dessinateur, un parcours entre street art et culture pop - MoGA

Interview Exclusive : Parcours et Univers Artistique

Pourrais-tu nous parler de ton parcours ?

J’ai passé 12 ans à travailler à Disneyland Paris, et puis un jour, j’ai décidé de tout plaquer pour me lancer à fond dans ma carrière artistique. Aujourd'hui, je suis à la fois artiste dessinateur, je participe à des projets de street art, et je suis aussi tatoueur. Un vrai mélange d’univers !

Si tu devais décrire ton univers artistique à ma grand-mère, tu lui dirais quoi ?

À ta grand-mère, je lui dirais que je fais du "scribbling". Elle me répondrait sûrement « du quoi ? ». En gros, c’est un joli mot pour dire que je gribouille encore et encore, jusqu’à ce que j’obtienne le dessin que je veux.

Quelles ont été les étapes les plus marquantes de ta carrière ?

Au départ, je travaillais pour une grosse boîte dans un service de relation clientèle. Et puis un jour, j’ai eu l’occasion d’exposer dans un restaurant. J’ai réalisé une trentaine de dessins pour l’occasion. Une fois l’expo installée, le propriétaire m’a appelé pour me dire que des clients étaient intéressés par mes œuvres. C’est à ce moment-là que tout a basculé.

Qu'est-ce qui t'a motivé à combiner dessin, tatouage et culture pop dans ton travail ?

Franchement, quand tu es artiste et que tu veux en vivre à 100 %, il faut souvent multiplier les casquettes. Le tatouage m’attirait depuis un moment, et l’idée de travailler sur un support vivant, comme la peau, m’a vraiment excité.

Y a-t-il un projet ou une œuvre dont tu es particulièrement fier ? Pourquoi celui-là en particulier ?

Il y a deux projets qui me viennent en tête : le portrait de Rossy de Palma, qui lui a été offert sur scène lors de son spectacle, et celui de Pablo Picasso, que son petit-fils a reçu. Voir mes œuvres arriver entre leurs mains, c’était un vrai moment de fierté !

Comment choisis-tu les icônes geek ou pop que tu dessines ?

Je dessine principalement des personnages ou des sujets qui me parlent personnellement. Si ça me touche, je me dis que ça peut aussi toucher d'autres.

En termes d'inspiration, où la trouves-tu ? Cela change-t-il souvent ou as-tu des sources qui te suivent depuis toujours ?

Je trouve beaucoup d’inspiration dans le cinéma, mais aussi dans la vie de tous les jours. Je vis ma vie et parfois, une idée me vient, une inspiration naît presque spontanément.

C’est quoi ta méthode ultime pour trouver l’inspiration ?

Si seulement je la connaissais ! Il y a des jours où c’est la page blanche… Mais passer du temps avec ma famille m’aide à me recentrer et, souvent, ça me remet dans le bain créatif.

Penses-tu que ton style va encore évoluer avec le temps ? Y a-t-il des tendances actuelles qui t'inspirent et te donnent envie d'innover ?

C’est sûr que mon style va évoluer. Parfois, je regarde mes anciens dessins et je me rends compte à quel point j’ai progressé. La pratique affine le trait, et je ne pensais pas évoluer autant. Je suis convaincu que ça va continuer dans cette direction. D’ailleurs, de nouveaux projets me poussent de plus en plus à sortir de ma zone de confort.

Ton parcours est unique... Penses-tu que cela t'a donné une perspective différente sur l'art par rapport aux autres artistes ?

Je pense que chaque artiste a sa propre vision de l’art. C’est justement ça qui rend le monde artistique si riche et varié. C’est la diversité des perspectives qui fait qu’il y a tant de talents différents.

Si tu pouvais donner un conseil à un jeune artiste qui commence, ce serait quoi ?

Pratique, pratique, pratique ! Ne pas avoir peur d’échouer. C’est rare que tout fonctionne du premier coup, mais il faut persévérer. Un jour, tu rencontres ton public, et à ce moment-là, il ne faut surtout pas se reposer sur ses lauriers. Il faut continuer à surprendre.

As-tu des projets en cours ou à venir dont tu peux nous parler ? Des collaborations, des expositions ?

Je vais exposer dans plusieurs restaurants et aussi au cinéma Pathé de Grenoble. Et bientôt, je participerai à un événement au Minimistan de Grenoble, le Pastup Festival, un festival de collage urbain.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de collaborer avec MoGA ?

J’ai gagné une Xbox lors de leur premier concours, et c’est là qu’on s’est dit : « hey, on pourrait bosser ensemble ». Résultat : j’ai gagné doublement !

Et pour finir, qu’est-ce que tu dirais à un artiste pour le convaincre de rejoindre l’aventure MoGA ?

Tu aimes l’art geek ? Tu apprécies les personnes cool ? Alors viens chez MoGA ! Toi, tu crées, tu peins, tu fais ce que tu aimes, et MoGA s’occupe du reste.

Partager